samedi 30 juin 2007
L'Appel de Paris
L'appel de Paris, de ses avenues
Des torcheries à chaque coin de la rue
L'appel de Paris, du métropolitain
De la supercherie de Pigalle aux putains
L'appel de Paris, est maintenant loin derrière
Quand punks et hippies du pavé battaient la poussière
L'appel de Paris, comme une sirène d'alarme
Au premier mercredi de chaque mois de Paname
L'âge de glace approchant, il n'y a plus de soleil
Les caisses ne roulent plus, on voit s'éteindre la Tour Eiffel
Une erreur nucléaire, catastrophes en chaîne
Paris coule et je suis a-llongé sous la Seine
L'appel de Paris, des imitations de zone
La rue Saint-Denis est peuplée de fantôme!
L'appel de Paris, et des zombies d'Auber
La masse en hystérie dans les couloirs du RER
L'appel de Paris, comme un cri d'urgence
Souvenir chéri d'une Commune en résistance
L'appel de Paris, vois comme s'éffacent les monts
Et cherche la vie qui dans le béton se confond.
L'âge de glace approchant............................
dimanche 17 juin 2007
Après DA VINCI CODE : VATICAN’s PRODUCTION
is proud to present:
L’EVANGILE SELON JUDAS
Après le fameux Da Vinci Code et ses révélations sur le Christ qui ont fait trembler le monde catholique, voici encore plus fort. Le manuscrit de l’évangile selon Judas a été retrouvé dans un carton à chaussures en 1983 et aujourd’hui, après le travail chevronné des plus grands traducteurs mondiaux, le livre-révélations sera bientôt publié. Le monde chrétien tout entier attend la sortie de l’ouvrage en trépignant d’impatience et a hâte de découvrir les mystères qu’il contient. Dans l’infinie bonté qui la caractérise, l’Eglise a accepté de nous pourvoir des premiers extraits du livre le plus attendu après Harry Potter. Extraits : (attention chef-d’œuvre)
[…] Pour conclure, je dirais que Jésus n’était qu’un salopio. Je ne l’ai jamais aimé et je ne regrette pas de l’avoir balancé aux légionnaires. A chaque fois c’était lui qui se tapait les gonzesses, avec son air cool à deux balles et sa voix soi-disant « posée »… Les autres apôtres en avait rien à foutre qu’il sorte avec toutes les filles qu’on rencontrait sur les tournées, vus qu’ils étaient pédés comme des phoques et qu’ils ne pensaient qu’à coucher avec Jésus… Moi, j’ai toujours été dans l’ombre de cette raclure… Le Père, le fils, le saint-esprit mon cul ! Cette rockstar des années zéro m’a volé la vedette. Encore aujourd’hui son icône est partout… j’en peux plus… A croire que ma trahison n’a fait que renforcer son mythe… La plus grosse traîtrise que j’aurais du faire, ça aurait été de le laisser vivre, le J-C… »
Bricot Judas.
Toute ressemblance avec des personnages de fiction existants dans un livre se voulant être la vérité serait indépendante de notre volonté.
Ce que l'Histoire nous a caché
Les missiles de l’Ile de Noirmoutier
En avril 1962, un avion espion américain photographie des rampes de lancement de missiles en train d'être installées à Cuba. Le 4 septembre 1962, le président John F. Kennedy déclare que les Etats-Unis ne pourront tolérer que Cuba se transforme en "base militaire offensive". Le monde est au bord de la troisième guerre mondiale. Les yeux se rivent sur Cuba, oubliant ainsi de regarder aux autres endroits du globe ; oubliant de pencher les yeux sur l’Ile de Noirmoutier.
L’Ile de Noirmoutier, au large des côtes de Vendée, compte 9 500 habitants, vivants principalement de la culture du sel.
De Gaulle intervient en avril 1961 et fait débarquer des milliers d’hommes dans la Baie des Truies, au Sud-Ouest de l’Ile. Il déclare : « Ce qui se passe, aujourd’hui, chères françaises et chers français, sur l’Ile de Noirmoutier, territoire Français, sous autorité Française, n’est pas digne des français, car, Michel Gastro, Resistant Français, a trahi les Français, en sombrant dans l’abyyyyyyyyyme de la tentation Soviétique. Vive le Noirmoutier libre et Vive le Noirmoutier français !». Le débarquement est un échec et l’embargo sur Noirmoutier est déclaré. Gastro accepte l’autarcie mais compte sur le soutien de l’ami russe.
En avril 1962, et au même moment où les missiles soviétiques de Cuba sont découverts, un avion de touristes survole l’Ile de Noirmoutier, pouvant apercevoir ainsi des palourdes et des crabes. Ils n’y ont vu QUE DU FEU ! Car des missiles à longues portées sont en réalité cachés sur toute l’Ile, dans les fougère et les grottes. Des missiles importés d’URSS, capables d’atteindre
R.N.
Plaidoyer sur les prix de la bière
L’Europe sociale, c’est au bistrot de la gare.
Mais dans quel pays vivons nous ? Dans un pays de bourgeois, de notables, de patrons qui règnent sur le peuple et leur pouvoir d’achat comme des seigneurs d’Ancien Régime ! La vie est trop chère dans notre patrie. Prenons l’exemple, choisi au hasard, de l’alcool dans les bars messieurs dames, et plus précisément celui de la levure d’alcool fermentée : la binouze. Alors que le 50 centilitres de bière (que l’on surnomme de bon cœur « la pinte ») ne coûte, comme ont pu le constater nos envoyés spéciaux à Berlin et à Prague, la modique somme de 2,50 €, la même dose de boisson à vertu sympathique coûte au bas mot entre 6 et 8 € à Paris. Quoi penser de ces prix exorbitants, et quelles en sont les conséquences ?
Des retombées directes sont constatables. Les premiers touchés sont les jeunes. Un bon bar entre potes, c’est super sympa . Il fait chaud, parfois il y a de la musique et l’ambiance est vraiment « cool ». Mais faisons un calcul simple. Pour se faire plaisir, il faut prendre peut-être deux pintes. Le prix étant en moyenne de 7 € la pinte, le résultat apparaît sur la calculette… 14 € un litre de bière ! Moitié moins dans les autres pays de l’Union. Dépités ; certains jeunes, ne pouvant s’offrir le bar, sombre dans le cannabis, le prix d’une petite barrette leur coûtant moins cher…
Un bar entre potes, ça coûte donc cher, très cher.
Mais pourquoi des prix si élevés ? Ce ne sont pas les alcools qui sont chers, ce sont les quatre murs et le plancher à l’intérieur desquels ils sont servis. Le type qui veut monter son bar aujourd’hui doit faire face à des loyers énormes et à des taxes sur le débit de boisson dignes d’une période de prohibition. Alors, forcément, pour faire du bénéfice, les prix des produits décollent… Et si les prix sont élevés, le client aura tendance à moins consommer. Le pauvre tavernier, voyant que l’affluence dans son établissement ne décolle pas, n’aura plus qu’à plier boutique après seulement deux ans d’exploitation et finira sa vie chômeur, écoulant son stock de boissons invendues sur son canapé en regardant le foot.
Alors, Monsieur le Maire de Paris, Monsieur Bertrand Delanoë pour empêcher le taux de chômage d’augmenter, de créer des beaufs alcooliques, pour préserver les jeunes des abîmes du cannabis, laissez-les boire dans les pubs et les bar de Paris. Et pour cela, baissez les taxes ! En plus de vos logements sociaux, construisez des bars sociaux !
Que la France, que Paris se mettent au niveau de ses amis Européens et baisse le prix de la pinte. Car l’Europe sociale, l’Europe des peuples, se fera dans les bars et nulle part ailleurs !