Après DA VINCI CODE : VATICAN’s PRODUCTION
is proud to present:
L’EVANGILE SELON JUDAS
Après le fameux Da Vinci Code et ses révélations sur le Christ qui ont fait trembler le monde catholique, voici encore plus fort. Le manuscrit de l’évangile selon Judas a été retrouvé dans un carton à chaussures en 1983 et aujourd’hui, après le travail chevronné des plus grands traducteurs mondiaux, le livre-révélations sera bientôt publié. Le monde chrétien tout entier attend la sortie de l’ouvrage en trépignant d’impatience et a hâte de découvrir les mystères qu’il contient. Dans l’infinie bonté qui la caractérise, l’Eglise a accepté de nous pourvoir des premiers extraits du livre le plus attendu après Harry Potter. Extraits : (attention chef-d’œuvre)
« Il était une fois à Nazareth une jeune vierge qui vivait dans une grange. Après réflexion, je dirais que c’était plutôt une étable. Vous me direz : « quelle idée saugrenue de vivre dans une étable ! » Et bien elle vivait là car son corps tenait plus de la marmotte que de la femme. Voilà pourquoi elle était vierge, la pauvre fille… Malgré sa virginité, la petite était enceinte. Mystérieux non ? Et bien c’est tout simplement ce que l’on a appelé « l’immaculée conception ». Dévoilerai-je un secret en révélant que la petite cochonne se tapait tous les puceaux du village et sans capotes en plus (sa morale déjà sainte lui interdisait en effet de concevoir l’acte sexuel comme un acte de simple plaisir). Bref, lorsqu’elle accoucha, un beau soir de décembre, trois jeunes étalons venus du désert, aux physiques par ailleurs attrayants, arrivèrent pour soi-disant offrir des cadeaux au nouveau-né. Lorsque les Rois Mages s’approchèrent de sa couche, Marie lâcha ces mots : « Like a virgin, touched for de very first time… » Le phallus colossal de Gaspard resta un bon souvenir pour la jeune fille habituée aux éjaculations précoces des puceaux du village, enfin bref, passons… […] Le nouveau-né fut appelé Jésus et quelques années plus tard, après une crise d’adolescence compliquée (absence du père parti en voyage d’affaire) , le jeune homme abandonna ses études et décida de vivre une vie de pur hippie. Troquant son T-shirt des Pink Floyd et son jean à pattes d’éléphants pour une toge blanche, Jésus se laissa pousser la barbe et les cheveux et partit sur les routes de Palestine, où, évitant les mines sur son chemin, il prêchait la paix et l’amour entre les hommes. Parfois grandiose, entouré de centaines de personnes n’écoutant que sa belle parole, parfois à la limite d’être un junkie en quasi-overdose qui effraie le passant, Jésus parcourait son chemin et son groupe de fans ne faisait que s’élargir et s’élargir encore. […] Mais un jour, et attention, ceci est une révélation d’envergure : Jésus se rendit compte qu’il était dans l’Empire Romain. C’est à dire légionnaires à chaque coin de rue, utilisation de flashball et compagnie, répression de tout comportement suspect et fouilles musclées voire déviantes sur les jeunes basanés. Le jeune hippie palestinien fut rapidement arrêté alors qu’il pissait sur le Temple en fumant un pétard et il fut foutu en garde à vue. Sur mes conseils avisés, Mister Ponce Pierre, gouverneur de la Palestine romaine, ordonna l’exécution de Jésus. La mode à l’époque pour les exécutions était la crucifixion. Bien que moins propre qu’une injection létale ou qu’une bonne vielle chaise électrique, la crucifixion avait cela de bien qu’elle offrait un magnifique spectacle à qui voulait venir voir le condamné. De plus, pour les spectateurs les moins ponctuels, la durée de mise à mort s’étalait parfois sur plus de 24 heures. On pouvait ainsi rater son train et prendre le prochain en étant sûr de ne rien manquer de la souffrance du crucifié.[…] Après sa mort, on a dit que Jésus était ressorti de sa tombe. Je me dois de déclencher la polémique en vous disant ce scoop : la résurrection est un coup marketing des apôtres ! Ces véritables businessmen qui ont déformé la vie de Jésus à des fins commerciales se sont dit que faire revivre le héros en vue d’une suite était une bonne idée (le concept a été reprit pour Alien IV).
[…] Pour conclure, je dirais que Jésus n’était qu’un salopio. Je ne l’ai jamais aimé et je ne regrette pas de l’avoir balancé aux légionnaires. A chaque fois c’était lui qui se tapait les gonzesses, avec son air cool à deux balles et sa voix soi-disant « posée »… Les autres apôtres en avait rien à foutre qu’il sorte avec toutes les filles qu’on rencontrait sur les tournées, vus qu’ils étaient pédés comme des phoques et qu’ils ne pensaient qu’à coucher avec Jésus… Moi, j’ai toujours été dans l’ombre de cette raclure… Le Père, le fils, le saint-esprit mon cul ! Cette rockstar des années zéro m’a volé la vedette. Encore aujourd’hui son icône est partout… j’en peux plus… A croire que ma trahison n’a fait que renforcer son mythe… La plus grosse traîtrise que j’aurais du faire, ça aurait été de le laisser vivre, le J-C… »
Bricot Judas.
Toute ressemblance avec des personnages de fiction existants dans un livre se voulant être la vérité serait indépendante de notre volonté.
1 commentaire:
Cher Judas, je pense que ta rancoeur provient de ton homosexualité frustrée, en particulier à l'égard du dit Jésus. Je te conseille d'aller faire agrandir le cercle de tes amis, plutôt que de garder une telle haine en toi. Bonne continuation.
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