mardi 3 juillet 2007
Les MISERABLES: un an déjà..
Par les créateurs du Médecin malgré lui
Robert Hossein présente :
Après SupHernani
LES MISERABLES
De Victor Hugo
Adapté par la troupe de la Rose et le Poupon
La troupe de la Rose et le poupon joue les Misérables.
De gauche à droite: Enjolras (Olivier), Fantine (Basile), Romain (Javert), Benjamin (Marius), César (Jean-Luc Valjeanluc), Alix (Cosette en puberté), Jazon (La mère Thénardier), Gabriel (Gavroche), Eve (Cosette délicieux enfant)
L'amour sous les Bombes
Je viendrai te voir demain
Si je peux
Si au barrage sur mon chemin
On ne me
Fouille pas le cœur ce serait terrible
Qu’ils apprennent nos rendez-vous indicibles
D’amoureux.
Car pour te voir, ma douce colombe
Je dois franchir le mur du désir
Dans mon keffieh, je n’ai pas de bombe
Mais simplement, mon cœur à t’offrir
Refrain:
L’amour sous des bombes
Tous les jours
Ou dans un resto qui pète
pour Yom Kippour
Je suis tombé amoureux d’elle
Il sera mon homme jusqu’à la tombe
Peu importe qu’elle soit d’Israël,
Qu’il soit de Palestine
C’est l’amour sous les bombes
Dans un resto kacher pas cher
Tous les deux
On exposera à mon père et ma mère
Nos aveux
Ça éclatera comme un bus à Haïfa
Comme un obu de char d’assaut à Gaza
A leurs yeux
Notre amour éclatera comme éclate
Au grand jour un terroriste à Eilat
Ils reconnaîtront alors l’indépendance
De notre amour, apparue comme un évidence
Refrain
in. "La trilogie des couples impropables". Prochain épisode: "Le mariage de Stakhanov"
Tempête sur Convention
En vélo, un après-midi
Me baladant dans les rue de Paris
Je m’suis dit, tiens le 15eme, Convention
Passons par la rue où coco avait cette maison
En tout et pour tout il y eu trois soirées
Mais quelles soirées ! Mais quelles soirées !
Première cuite et premiers trips
Dans le placard y’avait les fripes
De la grand-mère….
Qui est morte depuis, il pleut sur Paris
Déluge dans la rue Dombasle
Mon cœur soudain s’emballe
Il faisait un temps merveilleux, jusqu’à ce que se pose mes yeux…
Sur ce lieu où tout était permis
Et même de sauter sur les lits
Des murs de livres à chaque étage
Et des étages y’en avait trois
Pour sur c’était alors de notre âge
De découvrir la gueule de bois
La gueule de bois je l’ai aujourd’hui
Le tonnerre frappant comme un cri
Les larmes coulent en même temps que les gouttes
Sur mon visage et sur la route…
Cette grand-mère académicienne
Que nous n’avons jamais connu
Continue de vivre comme un emblème
Dans les couloirs de nos allus (bonjour Pistre ! bonjour Pistre !)
Adieu Pistre dorénavant tout est triste
La salle de bain est engloutie
L’absinthe coule dans ce caniveau sinistre
La jeunesse s’envole comme un papillon de nuit
Chasse à l’homme dans le jardin
Et tant pis pour les voisins
Si ils avaient appelé la police
On leur aurait montré qu’on était les princes du vice !
Parcequ’à sauter sur les lits
Ah ça, pour sûr, ça faisait un max de bruit
Ah ça, pour sûr, ça fera un max de blé
10 € l’heure pour pouvoir se garer
Le ne retrouve plus la demeure de grand-mère
Les flots de béton par dessus la poussière
Les spéculateurs, les pros du marketing
Ont jugé bon de construire ici un parking
C’est la tempête sur Convention
L'ouragan a balayé la maison.
(mardi 26 juin 2007)
Héros du travail
Camarade ouvrier
Toi qui bosse à la chaîne
Camarade salari
Toi qui trime pour une paye
Camarade patron
Toi qui connaît la haine
Camarade bifton
Toi qui tous les émerveille
Refrain :
Héros du travail
Le capital vous aime !
Héros du travail
Il résout vos problèmes
Aujourd’hui, camarade
Que veut dire le mot marxiste ?
Aujourd’hui, prolétaire
Sais-tu quelle est cette piste ?
Aujourd’hui, « la marmelade
Des intellos, des gauchistes »
Aujourd’hui, nique ta mère
Toi, le prolo sarkozyste !
Refrain
Exploité, ouvrier
Pour faire un emprunt
Exploité, journalier
Pour payer ton chagrin
Exploité, manuel
Pour payer ta baraque
Exploité, manuel
Pour ta télé, ton mac !
Refrain
Aujourd’hui, ouvrier
Tu as choisi la piste
Aujourd’hui, salarié
Tu la prend même si ça glisse
Aujourd’hui, patron
Tu fais du hors-piste
Aujourd’hui, bifton
Tu es devenu riche !
Refrain
Héros du travail, oh oui
Je vous aime
Si facilement manipulables
Par quelconque système
Le rêve d’émancipation est désormais fini
L’argent vous libère
Pour une autre tyrannie
Refrain
Aujourd’hui, prolétaire
Est un mot sans le sens
Aujourd’hui, cette guerre
N’est qu’une réminiscence
Aujourd’hui, camarade
Les classes ne sont plus
Aujourd’hui, on se brade
Pour une caisse, pour le cul
Refrain
Camarade ouvrier
Ces mots me font rire
Camarade salarié
Tu ne sembles pas subir
Camarade patron
Tu triomphes d’un empire
Camarade bifton
Qu’as-tu bien pu leur dire ?
Refrain
Aujourd’hui, je suis las
De m’entendre mentir
Aujourd’hui, les prélats
Doivent me voir en repentir
Ajourd’hui je suis là
Moi qui n’ai jamais bossé
Moi le petit-bourgeois
Poète sans honnêteté !
(27 juin 2007)
dimanche 1 juillet 2007
Le temps de toi
Je refuse de voir cette Horloge
Tourner sans te faire l’éloge
De ce monde lointain où ma gorge
Se serrait pour ton soutien-gorge
J’aurais dû plus voir tes yeux
Plutôt que penser à ma queue
Aujourd’hui je ne pense plus qu’à eux
Et je suis là, car je les veux
Alors nos bouches se seront tues
Nous nous se serons perdus de vue
Ton parfum sera confondu
Avec tant d’autres que j’aurais bu
Alors dans le noir de Paris
Dos à dos sur le grand parvis
On se retournera et pardi
Nos larmes couleront toute la nuit
On pleurera d’avoir fui le temps
De n’être plus vraiment comme avant
Je dirai que je t’aime tant
Tant ton temps est éblouissant
Sur les quais déjà un peu louches
Nous croiserons quelques bateaux-mouches
Alors doucement viendra ma bouche
Contre ces lèvres qui me touchent
Alors nos bouches se seront tues
Nous nous se serons perdus de vue
Ton parfum sera confondu
Avec tant d’autres que j’aurais bu
Alors dans le noir de Paris
Dos à dos sur le grand parvis
On se retournera et pardi
Nos larmes couleront toute la nuit
Nous serons pendus à nos cous
Le temps sera alors plus doux
Mon foie encaissera moins de coups
Prométhée deviendra moins fou
Car nous boirons jusqu’à la lis
Les larmes de la mélancolie
Tu m’emmèneras jusqu’à ton lit
Là où se lient, nos courtes vies
Alors nos bouches se seront tues
Nous nous se serons perdus de vue
Ton parfum sera confondu
Avec tant d’autres que j’aurais bu
Alors dans le noir de Paris
Dos à dos sur le grand parvis
On se retournera pardi
Nos deux corps crouleront sous la nuit.
déjà en 2006, on pensait à 2007!
Vin Diesel présente :
UN TEST EXTREME
Qui serez-vous en 2007 ?
1.Pour vous, le type du SAMU social qui parle au SDF il est :
@ un jeune qui fait de l’humanitaire pour se donner bonne conscience
+ un collabo vendu à la compassion envers les faibles et les ratés.
% un membre du PCF. Il ne peut être que communiste vu que la bonté a été inventé par Lénine
2.Quelles sont vos activités favorites ?
% Passer vos journée à tenter de dialoguer avec les jeunes des quartiers à la sortie du lycée
+ Jouer à « Risk édition IIIème Reich » et regarder en boucle American History X sans jamais regarder la fin du film
@ Faire des bolasses sur la plage et écouter Tryo
3. Lorsqu’un boulet vient s’asseoir à côté de vous à la cantine du lycée, que faîtes-vous :
+ « Dégage de là le raté ou je te plante avec ma fourchette en plastique ! »
@ « Tu n’as rien contre la jeunesse ? D’ailleurs, tu as vu ce qui s’est passé récemment au gouvernement ? Et au fait, le goulag, tu sais que ça a jamais existé ? »
% « Non, ça ne me dérange pas que tu te mettes à côté de moi »
4. Pour vous, les politiques c’est :
@ tous des pourris
+ tous des pourris
% des gens qui parfois se donnent du mal
5. Vos projets pour 2007 ce sera :
% de continuer à être contre la faim dans le monde et contre la guerre sans pourtant bouger
@ d’aller à la prochaine fête de l’Huma. C’est super en plus cette année il y aura un groupe Roumain, un chœur de l’armée rouge, des réfugiés chiliens et des punks Biélorusses.
+ d’aller au 1er mai vous recueillir sur la statue de Jeanne D’Arc.
Résultats :
C’était… extrême, non ?
Si vous avez une majorité de @ : vous être un coco chevronné. Passant plus de temps dans votre cellule de quartier que dans votre classe de cours, vos camarades de classe (pas de jeu mots sur « camarades de classe ») vous prennent un peu pour un con, mais ce n’est pas grave, vous vous croyez plus lucides qu’eux sur cette société pourrie : vous êtes réalistes, vous croyez en l’impossible. Marie-Georges? Olivier ? Arlette ?
Si vous avez une majorité de + : vous êtes un petit-bourgeois social-traître bon teint. Pour vous donner bonne conscience, vous faîtes de l’humanitaire. Un petit ruban rouge sur votre sac, un "j’aime pas la guerre » par ci-par là… Vous voterez François ? Ségolène ? A vous de voir…