Je refuse de voir cette Horloge
Tourner sans te faire l’éloge
De ce monde lointain où ma gorge
Se serrait pour ton soutien-gorge
J’aurais dû plus voir tes yeux
Plutôt que penser à ma queue
Aujourd’hui je ne pense plus qu’à eux
Et je suis là, car je les veux
Alors nos bouches se seront tues
Nous nous se serons perdus de vue
Ton parfum sera confondu
Avec tant d’autres que j’aurais bu
Alors dans le noir de Paris
Dos à dos sur le grand parvis
On se retournera et pardi
Nos larmes couleront toute la nuit
On pleurera d’avoir fui le temps
De n’être plus vraiment comme avant
Je dirai que je t’aime tant
Tant ton temps est éblouissant
Sur les quais déjà un peu louches
Nous croiserons quelques bateaux-mouches
Alors doucement viendra ma bouche
Contre ces lèvres qui me touchent
Alors nos bouches se seront tues
Nous nous se serons perdus de vue
Ton parfum sera confondu
Avec tant d’autres que j’aurais bu
Alors dans le noir de Paris
Dos à dos sur le grand parvis
On se retournera et pardi
Nos larmes couleront toute la nuit
Nous serons pendus à nos cous
Le temps sera alors plus doux
Mon foie encaissera moins de coups
Prométhée deviendra moins fou
Car nous boirons jusqu’à la lis
Les larmes de la mélancolie
Tu m’emmèneras jusqu’à ton lit
Là où se lient, nos courtes vies
Alors nos bouches se seront tues
Nous nous se serons perdus de vue
Ton parfum sera confondu
Avec tant d’autres que j’aurais bu
Alors dans le noir de Paris
Dos à dos sur le grand parvis
On se retournera pardi
Nos deux corps crouleront sous la nuit.
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