Alors, dis-moi, t’en as fumé combien aujourd’hui ?
Sûrement pas assez, pour la chanter celle-la
Il te faut une voix rauque, une voix rock, en sursis
Tape dans mon paquet, finis ta blonde, écrase-la
J’ai deux sacs tellement noirs, que c’est même plus des poumons
Mon doc m’avait dit stop « il faut qu’t’arrêtes la clope ! »
Mes artères c’est pas une route, pourtant y’a autant d’goudron
Arrêter, c’est crever, sans clopes c’est la syncope !
La mort au bout du filtre
C’est le filtre…
D’amour, chérie
Pour ce tabac pourri
La mort au bout du filtre
C’est le filtre
De la mort, chérie
Toi qui me sourit
La vielle génération, celle qui insulte mon tabagisme
Voudrait m’faire la morale, et m’interdire la cigarette
Celle-la même qui tout entière fumait dénonce l’esclavagisme
D’une drogue institutionnelle qu’on entretient en cachette
Pourquoi j’te prend la main, toi la Mort, t’as pas une cig ?
Mais faut qu’tu m’dises d’abord « tu fumes depuis quelle âge ?
J’en vois crever des comme toi depuis la dynastie des Ming ! »
Désolé, salope, le progrès c’est le pontage !
La mort au bout du filtre
C’est le filtre…
D’amour, chérie
Pour ce tabac pourri
La mort au bout du filtre
C’est le filtre
De la mort, chérie
Toi qui me sourit
Bientôt le Roi du vice, sera celui qui tient au bout
De ses ongles jaunis, le bâton du diable honni
La chasse à courre a commencé, et à court terme viendra à bout
De cette tradition débile, qui a consumé tant de vies
La vaste zone non-fumeur, d’un Occident désamienté
A fait tourné les yeux des loups vers d’autres proies à rendre accros
Sacrifions nos travers minables, de névrosés pour perdurer
Tant que vivrons des hommes, vivra la bande à Marlboro !
La mort au bout du filtre
C’est le filtre…
D’amour, chérie
Pour ce tabac pourri
La mort au bout du filtre
C’est le filtre
De la mort, chérie
Toi qui me sourit…
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