mercredi 5 septembre 2007

Rue de Rennes

Voici mon petit discours dans la case "vos remarques et suggestions" du formulaire envoyé par la mairie de Paris pour un eventuel projet de rénovation de la Rue de Rennes:

"Qu'une rue de Rennes nouvelle fasse son apparition! Qu'on la libère d'une circulation bien souvent trop lourde, qu'on lui donne un air de "Champs-Elysées de la rive gauche" en élargissant les trottoirs pour permettre aux milliers de badaux qui viennent de toute l'Ile-de-France et meme du territoire national tout entier via la gare Montparnasse d'apprécier un cadre où les arbres ont repri du terrain sur les panneaux publicitaires et où les commerces sont toujours aussi dynamiques! Enfin, que la place du 18 juin 1940 retrouve un visage humain, et que l'appel de Paris soit plus fort que jamais!"

(il va sans dire que j'ai débordé comme un porc de la case impartie à la réponse...)

lundi 3 septembre 2007

La mort au bout du filtre

Alors, dis-moi, t’en as fumé combien aujourd’hui ?
Sûrement pas assez, pour la chanter celle-la
Il te faut une voix rauque, une voix rock, en sursis
Tape dans mon paquet, finis ta blonde, écrase-la
J’ai deux sacs tellement noirs, que c’est même plus des poumons
Mon doc m’avait dit stop « il faut qu’t’arrêtes la clope ! »
Mes artères c’est pas une route, pourtant y’a autant d’goudron
Arrêter, c’est crever, sans clopes c’est la syncope !

La mort au bout du filtre
C’est le filtre…
D’amour, chérie
Pour ce tabac pourri
La mort au bout du filtre
C’est le filtre
De la mort, chérie
Toi qui me sourit

La vielle génération, celle qui insulte mon tabagisme
Voudrait m’faire la morale, et m’interdire la cigarette
Celle-la même qui tout entière fumait dénonce l’esclavagisme
D’une drogue institutionnelle qu’on entretient en cachette
Pourquoi j’te prend la main, toi la Mort, t’as pas une cig ?
Mais faut qu’tu m’dises d’abord « tu fumes depuis quelle âge ?
J’en vois crever des comme toi depuis la dynastie des Ming ! »
Désolé, salope, le progrès c’est le pontage !

La mort au bout du filtre
C’est le filtre…
D’amour, chérie
Pour ce tabac pourri
La mort au bout du filtre
C’est le filtre
De la mort, chérie
Toi qui me sourit

Bientôt le Roi du vice, sera celui qui tient au bout
De ses ongles jaunis, le bâton du diable honni
La chasse à courre a commencé, et à court terme viendra à bout
De cette tradition débile, qui a consumé tant de vies
La vaste zone non-fumeur, d’un Occident désamienté
A fait tourné les yeux des loups vers d’autres proies à rendre accros
Sacrifions nos travers minables, de névrosés pour perdurer
Tant que vivrons des hommes, vivra la bande à Marlboro !

La mort au bout du filtre
C’est le filtre…
D’amour, chérie
Pour ce tabac pourri
La mort au bout du filtre
C’est le filtre
De la mort, chérie
Toi qui me sourit…

Le fantôme de Gainsbourg

Il me semble que c’était à la fin d’un spectacle en plein air. Le public avait fini d’applaudir et s’en allait dans tous les sens. Seul un homme ne semblait pas vouloir bouger. Il agitait les bras au dessus de sa tête en gueulant : « c’est un scandale ! c’est de la merde ! ». J’avais tout de suite reconnu Serge Gainsbourg, avait sa tronche de Gainsbarre mais en moins amochée. Il portait sa veste noir rayée avec une rose rouge dans la pochette, et une chemise blanche en dessous. Et puis il avait les cheveux moins blanc, et plus longs qu’à la « fin ». Malgré ses efforts répétés pour interpeller le public, aucun des spectateurs ne semblait l’avoir remarqué, et tous partaient sans plus d’égard pour le poète, lui tournant le dos. Alors je vins le rejoindre. Il ne me lança pas un regard, mais je compris que ma présence à ses côtés ne le dérangeait pas lorsqu’il me tendit une de ses fameuses gitanes. « écoute petit, tu peux me suivre, je m’en contrebalance, mais tu seras vite déçu » cracha-t-il entre ses lèvres en même temps que la fumée d'une taffe qui s’envola vers le ciel encore pâle du petit matin. Voyant du champagne sur une table, il s’y installa immédiatement, ne semblant pas avoir plus de gênes que cela vis-à-vis des deux jeunes femmes assises en face de nous qui attrapèrent aussitôt leur bouteille. «Ecoutez, les filles, vous allez tout de même pas me refuser cela ? ». Les deux minettes se levèrent aussi sec et se barrèrent au loin. Choqué par tant de mépris de ses connasses pour le génie, je me mis à gueuler : « Hey, pouffiasses ! Vous ne vous rendez pas compte que vous avez affaire à un génie ! Elle reconnaîtraient même pas Baudelaire ces connes ! ». Et Gainsbourg, sa clope au bec, toujours de profil, ne daignant toujours pas me regarder, me dit simplement : « t’en fais pas petit, t’en fais pas. ». Il éteignit sa cigarette dans le bac à champagne encore débordant de glace et balbutia un « merde, j’vais acheter des clopes ». Encore sous le choc, je le laissai partir et restais comme un con à la table. Puis je courrai pour le rattraper, le voyant déjà à l’angle de la rue du village. Lorsque je parvint à cet endroit, je ne vis plus le poète dans la rue, qui était résolument vide. J’entrai cependant dans le bar-tabac-presse-PMU au bout du village. Gainsbourg y était, seul au bout du zinc, fumant sa gitane, le paquet fraîchement ouvert posé au pieds d’un verre de pression. « Serge… Monsieur Gainsbourg ? Pourquoi m’avez-vous fui ? ». Et recrachant lentement sa fumée par les oreilles, il me glissa comme un secret, son œil malicieux que l’on connaît posé sur mon regard fasciné : « Le nom que tu viens de prononcer, petit, c’est fini. Je suis Lucien Ginsburg, pour l’éternité ».

vendredi 24 août 2007

Romain le Gauchiste

C'est énorme, j'ai retrouvé ça dans les archives de l'ordi de ma cousine, ça fait trois ans que je l'avais pas vu. Complétement oubliée... Ah, ma jeunesse gauchiste ;)


Existe-il un monde où on ne se noierait pas?
Existe-il un système qui ne nous aliénerait pas?
Doit-on croire aux partis et à leur petits chefs?
Qui sont prêts à toutes les promesses, pour leur benef
Pour deux-trois quinquennats

Doit-on croire au grand soir, à la Révolution?
Doit-on croire en l’humain, est-il mauvais ou bon?
L’humain c’est nous tous on doit adopter la raison
On critique alors que nous-mêmes nous sommes tous moutons
Doit-on arrêter maintenant toute consommation?
Doit-on fuir la ville comme seule protestation?
Est-il un paradis perdu dans nos belles environs?
Peut-on l’créer nous-mêmes, si oui, par quelle action ?

Grenades, coktails, fusils, tranchées
Barricades, grêles, pluies de pavés
Drapeaux noirs, tard le soir
La rue se soulève contre ceux du pouvoir
Slogans, action, la foule en faction
Réclamant des réformes, la police répond
Apocalypse, pillages massifs,
Blessés jonchent le sol, les bourgeois sortent leur griffes
Explosion sociale, jeunes comme vieux se déchaînent
De leur cœur jaillit ce qu’ on appelle la haine
La Nuit le brouillard, embaument l’élysée
Le cauchemar 2002 n’est pas oublié
Pas de fachos dans les quartiers
Pas de quartiers pour les fachos
On les fera surtout pas martyrs on les mettra au cachot

Ma liberté s’arrête quand commence celle de l’autre
L’armée, l’Eglise et les médias espèrent que nos idées se vautrent
Pour lutter contre la violence, j’irais jusque dans l’ambulance
Pour lutter contre la guerre, je la ferais à ceux qui l’aime
Paix, calme, fin des problèmes
fin des problèmes
Paix, calme, fin des problèmes


C'était il y a plus de deux ans déjà... On s'amusait bien.
Vous pouvez vous amusez à reconnaître à la 4eme case le célèbre Salah.
Désolé pour le "interdir d'interdir", j'étais en première, je ne connaissais pas l'orthographe



mardi 3 juillet 2007

Les MISERABLES: un an déjà... bis


Romain alias Javert//////////////////////Basile est Fantine

Les MISERABLES: un an déjà..


Par les créateurs du Médecin malgré lui
Robert Hossein présente :

Après SupHernani
LES MISERABLES
De Victor Hugo
Adapté par la troupe de la Rose et le Poupon


La troupe de la Rose et le poupon joue les Misérables.
De gauche à droite: Enjolras (Olivier), Fantine (Basile), Romain (Javert), Benjamin (Marius), César (Jean-Luc Valjeanluc), Alix (Cosette en puberté), Jazon (La mère Thénardier), Gabriel (Gavroche), Eve (Cosette délicieux enfant)

L'amour sous les Bombes

Je viendrai te voir demain
Si je peux
Si au barrage sur mon chemin
On ne me
Fouille pas le cœur ce serait terrible
Qu’ils apprennent nos rendez-vous indicibles
D’amoureux.

Car pour te voir, ma douce colombe
Je dois franchir le mur du désir
Dans mon keffieh, je n’ai pas de bombe
Mais simplement, mon cœur à t’offrir


Refrain:

L’amour sous des bombes
Tous les jours
Ou dans un resto qui pète
pour Yom Kippour
Je suis tombé amoureux d’elle
Il sera mon homme jusqu’à la tombe
Peu importe qu’elle soit d’Israël,
Qu’il soit de Palestine
C’est l’amour sous les bombes


Dans un resto kacher pas cher
Tous les deux
On exposera à mon père et ma mère
Nos aveux
Ça éclatera comme un bus à Haïfa
Comme un obu de char d’assaut à Gaza
A leurs yeux

Notre amour éclatera comme éclate
Au grand jour un terroriste à Eilat
Ils reconnaîtront alors l’indépendance
De notre amour, apparue comme un évidence

Refrain




in. "La trilogie des couples impropables". Prochain épisode: "Le mariage de Stakhanov"


Tempête sur Convention

En vélo, un après-midi
Me baladant dans les rue de Paris
Je m’suis dit, tiens le 15eme, Convention
Passons par la rue où coco avait cette maison


En tout et pour tout il y eu trois soirées
Mais quelles soirées ! Mais quelles soirées !
Première cuite et premiers trips
Dans le placard y’avait les fripes
De la grand-mère….

Qui est morte depuis, il pleut sur Paris
Déluge dans la rue Dombasle
Mon cœur soudain s’emballe
Il faisait un temps merveilleux, jusqu’à ce que se pose mes yeux…


Sur ce lieu où tout était permis
Et même de sauter sur les lits
Des murs de livres à chaque étage
Et des étages y’en avait trois
Pour sur c’était alors de notre âge
De découvrir la gueule de bois

La gueule de bois je l’ai aujourd’hui
Le tonnerre frappant comme un cri
Les larmes coulent en même temps que les gouttes
Sur mon visage et sur la route…


Cette grand-mère académicienne
Que nous n’avons jamais connu
Continue de vivre comme un emblème
Dans les couloirs de nos allus (bonjour Pistre ! bonjour Pistre !)

Adieu Pistre dorénavant tout est triste
La salle de bain est engloutie
L’absinthe coule dans ce caniveau sinistre
La jeunesse s’envole comme un papillon de nuit


Chasse à l’homme dans le jardin
Et tant pis pour les voisins
Si ils avaient appelé la police
On leur aurait montré qu’on était les princes du vice !
Parcequ’à sauter sur les lits
Ah ça, pour sûr, ça faisait un max de bruit

Ah ça, pour sûr, ça fera un max de blé
10 € l’heure pour pouvoir se garer
Le ne retrouve plus la demeure de grand-mère
Les flots de béton par dessus la poussière
Les spéculateurs, les pros du marketing
Ont jugé bon de construire ici un parking
C’est la tempête sur Convention
L'ouragan a balayé la maison.



(mardi 26 juin 2007)


Héros du travail

Camarade ouvrier
Toi qui bosse à la chaîne
Camarade salari
Toi qui trime pour une paye
Camarade patron
Toi qui connaît la haine
Camarade bifton
Toi qui tous les émerveille

Refrain :
Héros du travail
Le capital vous aime !
Héros du travail
Il résout vos problèmes

Aujourd’hui, camarade
Que veut dire le mot marxiste ?
Aujourd’hui, prolétaire
Sais-tu quelle est cette piste ?
Aujourd’hui, « la marmelade
Des intellos, des gauchistes »
Aujourd’hui, nique ta mère
Toi, le prolo sarkozyste !

Refrain

Exploité, ouvrier
Pour faire un emprunt
Exploité, journalier
Pour payer ton chagrin
Exploité, manuel
Pour payer ta baraque
Exploité, manuel
Pour ta télé, ton mac !

Refrain

Aujourd’hui, ouvrier
Tu as choisi la piste
Aujourd’hui, salarié
Tu la prend même si ça glisse
Aujourd’hui, patron
Tu fais du hors-piste
Aujourd’hui, bifton
Tu es devenu riche !


Refrain


Héros du travail, oh oui
Je vous aime
Si facilement manipulables
Par quelconque système
Le rêve d’émancipation est désormais fini
L’argent vous libère
Pour une autre tyrannie

Refrain

Aujourd’hui, prolétaire
Est un mot sans le sens
Aujourd’hui, cette guerre
N’est qu’une réminiscence
Aujourd’hui, camarade
Les classes ne sont plus
Aujourd’hui, on se brade
Pour une caisse, pour le cul

Refrain

Camarade ouvrier
Ces mots me font rire
Camarade salarié
Tu ne sembles pas subir
Camarade patron
Tu triomphes d’un empire
Camarade bifton
Qu’as-tu bien pu leur dire ?

Refrain


Aujourd’hui, je suis las
De m’entendre mentir
Aujourd’hui, les prélats
Doivent me voir en repentir
Ajourd’hui je suis là
Moi qui n’ai jamais bossé
Moi le petit-bourgeois
Poète sans honnêteté !



(27 juin 2007)

dimanche 1 juillet 2007

Le temps de toi

Je refuse de voir cette Horloge
Tourner sans te faire l’éloge
De ce monde lointain où ma gorge
Se serrait pour ton soutien-gorge

J’aurais dû plus voir tes yeux
Plutôt que penser à ma queue
Aujourd’hui je ne pense plus qu’à eux
Et je suis là, car je les veux

Alors nos bouches se seront tues
Nous nous se serons perdus de vue
Ton parfum sera confondu
Avec tant d’autres que j’aurais bu
Alors dans le noir de Paris
Dos à dos sur le grand parvis
On se retournera et pardi
Nos larmes couleront toute la nuit

On pleurera d’avoir fui le temps
De n’être plus vraiment comme avant
Je dirai que je t’aime tant
Tant ton temps est éblouissant

Sur les quais déjà un peu louches
Nous croiserons quelques bateaux-mouches
Alors doucement viendra ma bouche
Contre ces lèvres qui me touchent

Alors nos bouches se seront tues
Nous nous se serons perdus de vue
Ton parfum sera confondu
Avec tant d’autres que j’aurais bu
Alors dans le noir de Paris
Dos à dos sur le grand parvis
On se retournera et pardi
Nos larmes couleront toute la nuit

Nous serons pendus à nos cous
Le temps sera alors plus doux
Mon foie encaissera moins de coups
Prométhée deviendra moins fou

Car nous boirons jusqu’à la lis
Les larmes de la mélancolie
Tu m’emmèneras jusqu’à ton lit
Là où se lient, nos courtes vies

Alors nos bouches se seront tues
Nous nous se serons perdus de vue
Ton parfum sera confondu
Avec tant d’autres que j’aurais bu
Alors dans le noir de Paris
Dos à dos sur le grand parvis
On se retournera pardi
Nos deux corps crouleront sous la nuit.

(29 mai 2007)

déjà en 2006, on pensait à 2007!


Vin Diesel présente :

UN TEST EXTREME

Qui serez-vous en 2007 ?


1.Pour vous, le type du SAMU social qui parle au SDF il est :

@ un jeune qui fait de l’humanitaire pour se donner bonne conscience

+ un collabo vendu à la compassion envers les faibles et les ratés.

% un membre du PCF. Il ne peut être que communiste vu que la bonté a été inventé par Lénine

2.Quelles sont vos activités favorites ?

% Passer vos journée à tenter de dialoguer avec les jeunes des quartiers à la sortie du lycée

+ Jouer à « Risk édition IIIème Reich » et regarder en boucle American History X sans jamais regarder la fin du film

@ Faire des bolasses sur la plage et écouter Tryo

3. Lorsqu’un boulet vient s’asseoir à côté de vous à la cantine du lycée, que faîtes-vous :

+ « Dégage de là le raté ou je te plante avec ma fourchette en plastique ! »

@ « Tu n’as rien contre la jeunesse ? D’ailleurs, tu as vu ce qui s’est passé récemment au gouvernement ? Et au fait, le goulag, tu sais que ça a jamais existé ? »

% « Non, ça ne me dérange pas que tu te mettes à côté de moi »

4. Pour vous, les politiques c’est :

@ tous des pourris

+ tous des pourris

% des gens qui parfois se donnent du mal

5. Vos projets pour 2007 ce sera :

% de continuer à être contre la faim dans le monde et contre la guerre sans pourtant bouger

@ d’aller à la prochaine fête de l’Huma. C’est super en plus cette année il y aura un groupe Roumain, un chœur de l’armée rouge, des réfugiés chiliens et des punks Biélorusses.

+ d’aller au 1er mai vous recueillir sur la statue de Jeanne D’Arc.

Résultats :

C’était… extrême, non ?


Si vous avez une majorité de + : vous êtes un vrai salopar d’extrême droite. Pour vous, le choix crucial de l’année 2007 sera de choisir entre Le Pen et de Villiers. Vous songez aussi à créer votre groupuscule terroriste. Son nom : OAS Refondation. La France, tu l’aime ou tu la quitte ? Alors quitte-la, mon jeune Faf !

Si vous avez une majorité de @ : vous être un coco chevronné. Passant plus de temps dans votre cellule de quartier que dans votre classe de cours, vos camarades de classe (pas de jeu mots sur « camarades de classe ») vous prennent un peu pour un con, mais ce n’est pas grave, vous vous croyez plus lucides qu’eux sur cette société pourrie : vous êtes réalistes, vous croyez en l’impossible. Marie-Georges? Olivier ? Arlette ?

Si vous avez une majorité de + : vous êtes un petit-bourgeois social-traître bon teint. Pour vous donner bonne conscience, vous faîtes de l’humanitaire. Un petit ruban rouge sur votre sac, un "j’aime pas la guerre » par ci-par là… Vous voterez François ? Ségolène ? A vous de voir…



samedi 30 juin 2007

L'Appel de Paris

ahouh ahouh ahouh ahouh........

L'appel de Paris, de ses avenues
Des torcheries à chaque coin de la rue
L'appel de Paris, du métropolitain
De la supercherie de Pigalle aux putains
L'appel de Paris, est maintenant loin derrière
Quand punks et hippies du pavé battaient la poussière
L'appel de Paris, comme une sirène d'alarme
Au premier mercredi de chaque mois de Paname

L'âge de glace approchant, il n'y a plus de soleil
Les caisses ne roulent plus, on voit s'éteindre la Tour Eiffel
Une erreur nucléaire, catastrophes en chaîne
Paris coule et je suis a-llongé sous la Seine

L'appel de Paris, des imitations de zone
La rue Saint-Denis est peuplée de fantôme!
L'appel de Paris, et des zombies d'Auber
La masse en hystérie dans les couloirs du RER
L'appel de Paris, comme un cri d'urgence
Souvenir chéri d'une Commune en résistance
L'appel de Paris, vois comme s'éffacent les monts
Et cherche la vie qui dans le béton se confond.

L'âge de glace approchant............................

SID VICIOUS et NANCY

Regarde le T-Shirt de Sid, Jean!!!!

Quand la provoc dépasse l'entendement!

dimanche 17 juin 2007

LA NOUVELLE STAR: page 2/2

LA NOUVELLE STAR: page 1/2

Après DA VINCI CODE : VATICAN’s PRODUCTION

is proud to present:

L’EVANGILE SELON JUDAS

Après le fameux Da Vinci Code et ses révélations sur le Christ qui ont fait trembler le monde catholique, voici encore plus fort. Le manuscrit de l’évangile selon Judas a été retrouvé dans un carton à chaussures en 1983 et aujourd’hui, après le travail chevronné des plus grands traducteurs mondiaux, le livre-révélations sera bientôt publié. Le monde chrétien tout entier attend la sortie de l’ouvrage en trépignant d’impatience et a hâte de découvrir les mystères qu’il contient. Dans l’infinie bonté qui la caractérise, l’Eglise a accepté de nous pourvoir des premiers extraits du livre le plus attendu après Harry Potter. Extraits : (attention chef-d’œuvre)

« Il était une fois à Nazareth une jeune vierge qui vivait dans une grange. Après réflexion, je dirais que c’était plutôt une étable. Vous me direz : « quelle idée saugrenue de vivre dans une étable ! » Et bien elle vivait là car son corps tenait plus de la marmotte que de la femme. Voilà pourquoi elle était vierge, la pauvre fille… Malgré sa virginité, la petite était enceinte. Mystérieux non ? Et bien c’est tout simplement ce que l’on a appelé « l’immaculée conception ». Dévoilerai-je un secret en révélant que la petite cochonne se tapait tous les puceaux du village et sans capotes en plus (sa morale déjà sainte lui interdisait en effet de concevoir l’acte sexuel comme un acte de simple plaisir). Bref, lorsqu’elle accoucha, un beau soir de décembre, trois jeunes étalons venus du désert, aux physiques par ailleurs attrayants, arrivèrent pour soi-disant offrir des cadeaux au nouveau-né. Lorsque les Rois Mages s’approchèrent de sa couche, Marie lâcha ces mots : « Like a virgin, touched for de very first time… » Le phallus colossal de Gaspard resta un bon souvenir pour la jeune fille habituée aux éjaculations précoces des puceaux du village, enfin bref, passons… […] Le nouveau-né fut appelé Jésus et quelques années plus tard, après une crise d’adolescence compliquée (absence du père parti en voyage d’affaire) , le jeune homme abandonna ses études et décida de vivre une vie de pur hippie. Troquant son T-shirt des Pink Floyd et son jean à pattes d’éléphants pour une toge blanche, Jésus se laissa pousser la barbe et les cheveux et partit sur les routes de Palestine, où, évitant les mines sur son chemin, il prêchait la paix et l’amour entre les hommes. Parfois grandiose, entouré de centaines de personnes n’écoutant que sa belle parole, parfois à la limite d’être un junkie en quasi-overdose qui effraie le passant, Jésus parcourait son chemin et son groupe de fans ne faisait que s’élargir et s’élargir encore. […] Mais un jour, et attention, ceci est une révélation d’envergure : Jésus se rendit compte qu’il était dans l’Empire Romain. C’est à dire légionnaires à chaque coin de rue, utilisation de flashball et compagnie, répression de tout comportement suspect et fouilles musclées voire déviantes sur les jeunes basanés. Le jeune hippie palestinien fut rapidement arrêté alors qu’il pissait sur le Temple en fumant un pétard et il fut foutu en garde à vue. Sur mes conseils avisés, Mister Ponce Pierre, gouverneur de la Palestine romaine, ordonna l’exécution de Jésus. La mode à l’époque pour les exécutions était la crucifixion. Bien que moins propre qu’une injection létale ou qu’une bonne vielle chaise électrique, la crucifixion avait cela de bien qu’elle offrait un magnifique spectacle à qui voulait venir voir le condamné. De plus, pour les spectateurs les moins ponctuels, la durée de mise à mort s’étalait parfois sur plus de 24 heures. On pouvait ainsi rater son train et prendre le prochain en étant sûr de ne rien manquer de la souffrance du crucifié.[…] Après sa mort, on a dit que Jésus était ressorti de sa tombe. Je me dois de déclencher la polémique en vous disant ce scoop : la résurrection est un coup marketing des apôtres ! Ces véritables businessmen qui ont déformé la vie de Jésus à des fins commerciales se sont dit que faire revivre le héros en vue d’une suite était une bonne idée (le concept a été reprit pour Alien IV).

[…] Pour conclure, je dirais que Jésus n’était qu’un salopio. Je ne l’ai jamais aimé et je ne regrette pas de l’avoir balancé aux légionnaires. A chaque fois c’était lui qui se tapait les gonzesses, avec son air cool à deux balles et sa voix soi-disant « posée »… Les autres apôtres en avait rien à foutre qu’il sorte avec toutes les filles qu’on rencontrait sur les tournées, vus qu’ils étaient pédés comme des phoques et qu’ils ne pensaient qu’à coucher avec Jésus… Moi, j’ai toujours été dans l’ombre de cette raclure… Le Père, le fils, le saint-esprit mon cul ! Cette rockstar des années zéro m’a volé la vedette. Encore aujourd’hui son icône est partout… j’en peux plus… A croire que ma trahison n’a fait que renforcer son mythe… La plus grosse traîtrise que j’aurais du faire, ça aurait été de le laisser vivre, le J-C… »

Bricot Judas.

Toute ressemblance avec des personnages de fiction existants dans un livre se voulant être la vérité serait indépendante de notre volonté.

Ce que l'Histoire nous a caché

Les missiles de l’Ile de Noirmoutier

En avril 1962, un avion espion américain photographie des rampes de lancement de missiles en train d'être installées à Cuba. Le 4 septembre 1962, le président John F. Kennedy déclare que les Etats-Unis ne pourront tolérer que Cuba se transforme en "base militaire offensive". Le monde est au bord de la troisième guerre mondiale. Les yeux se rivent sur Cuba, oubliant ainsi de regarder aux autres endroits du globe ; oubliant de pencher les yeux sur l’Ile de Noirmoutier.
L’Ile de Noirmoutier, au large des côtes de Vendée, compte 9 500 habitants, vivants principalement de la culture du sel. Mais la préférence des continentaux pour le Sel Baleine, sel fabriqué sur l’Ile de Ré, va ruiner les habitants
de l’Ile et entraîner une crise terrible. Vivant coupés du monde, n’ayant pour seule vue sur l’horizon que la lumière jaune de leur Phare, les habitants ne trouvent plus de joie dans la vie. La révolte gronde sur la petite île. Le commandant retraité Michel Gastro, qui fut Résistant apparenté communiste (en effet sa cousine l’était) , et qui vivait depuis la fin de la guerre dans une cabane de pécheur, à boire du Rhum et à donner à manger à ses mouches, décida que s’en était trop. Aidé par le facteur de son village, Ernest Guet-Varand, il prend la tête d’une milice, formée d’ivrognes, d’anciens marins et de mutilés de guerre. Les gendarmes présents ne peuvent rien faire face à cette montée révolutionnaire qui envahit les habitants de l’Ile. Le maire Baptiste, pourtant soutenu par la France, doit s’enfuir à la Rochelle et la milice prend le pouvoir. L’Ile de Noirmoutier se déclare indépendante (ce qui ne sera jamais reconnu par la France), les marais salants sont nationalisés et Michel Gastro devient le Chef de l’Ile. Ernest Guet-Varand part continuer la lutte sur Belle-Ile en Mer et aux Kerguelen, où il est abattu par la CIA. Cette goutte d’eau fait déborder le vase et Gastro s’allie officiellement avec l’URSS.
De Gaulle intervient en avril 1961 et fait débarquer des milliers d’hommes dans la Baie des Truies, au Sud-Ouest de l’Ile. Il déclare : « Ce qui se passe, aujourd’hui, chères françaises et chers français, sur l’Ile de Noirmoutier, territoire Français, sous autorité Française, n’est pas digne des français, car, Michel Gastro, Resistant Français, a trahi les Français, en sombrant dans l’abyyyyyyyyyme de la tentation Soviétique. Vive le Noirmoutier libre et Vive le Noirmoutier français !». Le débarquement est un échec et l’embargo sur Noirmoutier est déclaré. Gastro accepte l’autarcie mais compte sur le soutien de l’ami russe.
En avril 1962, et au même moment où les missiles soviétiques de Cuba sont découverts, un avion de touristes survole l’Ile de Noirmoutier, pouvant apercevoir ainsi des palourdes et des crabes. Ils n’y ont vu QUE DU FEU ! Car des missiles à longues portées sont en réalité cachés sur toute l’Ile, dans les fougère et les grottes. Des missiles importés d’URSS, capables d’atteindre les villes de Rennes, Poitiers, la Rochelle ! La puissance militaire de Noirmoutier est alors à son zénith. Malheureusement, après le retrait des missiles de Cuba, l’URSS décide de retirer aussi ses missiles de Noirmoutier. Noirmoutier, depuis la chute de l’URSS, est toujours une île socialiste. Mais l’embargo n’étant pas levé, Gastro, qui aujourd’hui avec l’âge et l’incontinence grandissante porte bien son nom, a du faire des concessions et tente tant bien que mal de développer le tourisme sur son île.

R.N.

Plaidoyer sur les prix de la bière

L’Europe sociale, c’est au bistrot de la gare.

Mais dans quel pays vivons nous ? Dans un pays de bourgeois, de notables, de patrons qui règnent sur le peuple et leur pouvoir d’achat comme des seigneurs d’Ancien Régime ! La vie est trop chère dans notre patrie. Prenons l’exemple, choisi au hasard, de l’alcool dans les bars messieurs dames, et plus précisément celui de la levure d’alcool fermentée : la binouze. Alors que le 50 centilitres de bière (que l’on surnomme de bon cœur « la pinte ») ne coûte, comme ont pu le constater nos envoyés spéciaux à Berlin et à Prague, la modique somme de 2,50 €, la même dose de boisson à vertu sympathique coûte au bas mot entre 6 et 8 € à Paris. Quoi penser de ces prix exorbitants, et quelles en sont les conséquences ?


Des retombées directes sont constatables. Les premiers touchés sont les jeunes. Un bon bar entre potes, c’est super sympa . Il fait chaud, parfois il y a de la musique et l’ambiance est vraiment « cool ». Mais faisons un calcul simple. Pour se faire plaisir, il faut prendre peut-être deux pintes. Le prix étant en moyenne de 7 € la pinte, le résultat apparaît sur la calculette… 14 € un litre de bière ! Moitié moins dans les autres pays de l’Union. Dépités ; certains jeunes, ne pouvant s’offrir le bar, sombre dans le cannabis, le prix d’une petite barrette leur coûtant moins cher…

Un bar entre potes, ça coûte donc cher, très cher.

Mais pourquoi des prix si élevés ? Ce ne sont pas les alcools qui sont chers, ce sont les quatre murs et le plancher à l’intérieur desquels ils sont servis. Le type qui veut monter son bar aujourd’hui doit faire face à des loyers énormes et à des taxes sur le débit de boisson dignes d’une période de prohibition. Alors, forcément, pour faire du bénéfice, les prix des produits décollent… Et si les prix sont élevés, le client aura tendance à moins consommer. Le pauvre tavernier, voyant que l’affluence dans son établissement ne décolle pas, n’aura plus qu’à plier boutique après seulement deux ans d’exploitation et finira sa vie chômeur, écoulant son stock de boissons invendues sur son canapé en regardant le foot.

Alors, Monsieur le Maire de Paris, Monsieur Bertrand Delanoë pour empêcher le taux de chômage d’augmenter, de créer des beaufs alcooliques, pour préserver les jeunes des abîmes du cannabis, laissez-les boire dans les pubs et les bar de Paris. Et pour cela, baissez les taxes ! En plus de vos logements sociaux, construisez des bars sociaux !

Que la France, que Paris se mettent au niveau de ses amis Européens et baisse le prix de la pinte. Car l’Europe sociale, l’Europe des peuples, se fera dans les bars et nulle part ailleurs !

samedi 16 juin 2007